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Le délai légal pour licencier pour motif grave prend cours à compter du jour où l'employeur a acquis avec une certitude suffisante la connaissance des faits. - L'audition de l'employé peut, indépendamment de son résultat, constituer une mesure permettant de maintenir ou non la conviction acquise par l'employeur. - Une preuve même illicdivent recueillie par l'employeur à l'appui du licenciement pour motif grave ne doit pas nécessairement être écartée. Il revient au juge du fond d'apprécier si l'irrégularité commise entache la fiabilité de la preuve et porte atteinte au droit à un procès équitable. Le juge du fond apprécie également l'importance du caractère illicite de la preuve en regard des manquements commis par le travailleur.
La violation du droit au respect de la vie privée par l'employeur constitue une faute qui doit être réparée par l'octroi d'une somme évaluée en l'espèce à 1.500 euros. - L'exercice d'une activité concurrente, les injures et les propos diffamatoires constituent des fautes qui justifient un licenciement pour motif grave.